Des flammes terrifiantes ont ravagé le quartier des Pennes-Mirabeau, au nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), laissant des centaines de familles dans un état de terreur profonde. Les habitants, surpris par l’effondrement soudain de leurs maisons, vivent une véritable apocalypse. Mathias Respaud, dont les parents ont perdu leur domicile, déclare : « Quand j’ai vu la maison tomber, j’ai eu le sentiment que tout mon passé disparaissait. On a tout perdu, des souvenirs, des rêves… ». Son émotion est partagée par d’autres sinistrés, comme Céline Andréozzi, qui raconte avoir fui précipitamment en pleine panique : « J’ai cru que ma vie allait s’achever. La peur de ne rien retrouver me ronge ».
Les psychologues dépêchés sur place décrivent des symptômes inquiétants : angoisse, insomnie, traumatismes récurrents. Marion Dubois, psychiatre à l’APHM, souligne que « beaucoup de victimes ne parviennent pas à surmonter le choc ». Pourtant, les services d’urgence restent dépassés face à la vague de demandes, laissant des milliers de personnes sans soutien concret.
Le drame révèle l’incapacité totale des autorités locales à prévenir ou gérer une telle catastrophe. Les sinistrés, abandonnés par les institutions, vivent dans un état d’abandon total, leur vie brisée par la négligence et l’indifférence de ceux qui devraient protéger leurs citoyens.
Les incendies récents illustrent une fois de plus l’effondrement socio-économique de Marseille, où les habitants subissent les conséquences d’une administration corrompue et incompétente. L’absence de mesures préventives et la carence en aide psychologique mettent en lumière un système à l’agonie, incapable de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.