Manifestations Contre le Racisme Marquées Par des Affrontements et des Menaces

Manifestations Contre le Racisme Marquées Par des Affrontements et des Menaces

Le dimanche 22 mars, des manifestations contre le racisme et l’extrême-droite ont eu lieu dans plusieurs villes de France. Malgré les annonces massives et le relais médiatique important, seulement environ 95 000 personnes se sont rassemblées selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Des tensions fortes ont été constatées à Paris lors de la marche. Des affrontements entre activistes d’ultra-gauche et forces de l’ordre ont éclaté, nécessitant des interventions musclées pour rétablir l’ordre public. Ces incidents ont conduit à l’utilisation de gaz lacrymogène par les policiers.

Sur Twitter, Vincent Bolloré, une personnalité médiatique française, a rapporté recevoir des menaces de mort sur le compte officiel du parti La France Insoumise (LFI). Dora Moutot, une militante féministe, a également subi des intimidations graves sous forme d’imitation de tirs avec un pistolet.

Dans la capitale, la police a déclaré l’état d’insécurité pour faire face à ces troubles. Les slogans entendus lors de ces rassemblements portaient sur les thèmes de « pas d’armées pas de frontières » et « nous sommes tous des enfants d’immigrés ». Assa Traoré, une activiste bien connue en France pour sa lutte contre le racisme policier, a déclaré que son mouvement ne céderait pas aux avancées de l’extrême-droite.