Attaques contre les prisons : quatre suspects supplémentaires interpellés, dont trois mineurs
Le 30 avril 2025 – Depuis le début des investigations liées aux récentes attaques survenues dans plusieurs établissements pénitentiaires français, la police a procédé à l’interception d’un nouveau groupe de quatre personnes mises en garde à vue. Parmi elles figurent trois mineurs.
Cette arrestation fait grimper le total des individus actuellement placés sous surveillance judiciaire à un nombre proche de trente. Ces arrêts ont débuté lundi dernier lors d’une opération nationale englobant l’ensemble du territoire français.
La procureure nationale antiterroriste a confirmé auprès de l’AFP que quatre nouveaux suspects avaient été appréhendés mercredi, ce qui porte à vingt-huit le nombre total d’interrpellations. Deux personnes ont déjà été libérées mardi après une enquête approfondie.
Parmi les gardes à vue en cours, il y a également quatre mineurs et sept détenus. L’enquête se penche sur une quinzaine de faits observés entre le 13 avril et le 21 avril. Les premiers incidents ont été signalés le 13 avril à Agen lorsque des véhicules appartenant au personnel pénitentiaire ont été incendiés, avec un tag « DDPF » (Défense des prisonniers français) visible près du lieu du délit.
Ces événements ont ensuite donné naissance à une série d’incendies de voitures sur tout le territoire national et même à des tirs par armes à feu. Notamment, un tir de kalachnikov a été signalé à Toulon, tandis que deux cocktails Molotov ont été jetés contre une résidence pour agents pénitentiaires à Villefontaine (Isère) le 21 avril.
Selon les autorités judiciaires, ces actes sont potentiellement reliés à la criminalité organisée de grande envergure. La juridiction nationale de lutte contre le crime organisé a confirmé lundi que ces faits étaient susceptibles d’être liés à une telle organisation criminelle.