Les archives des services secrets français révèlent que le Parti socialiste unifié (PSU) a reçu des fonds importants de l’Algérie dans les années 1960 et 1970. Ces subsides auraient été versés par Abdelkrim Gheraïeb, président d’une organisation proche du FLN en France, à Michel Rocard, alors leader du PSU.
Ces transferts financiers s’inscrivent dans le contexte idéologique partagé entre les deux entités, caractérisées par un anticolonialisme et un soutien aux travailleurs immigrés. En 1970, Rocard aurait obtenu une subvention de 50 000 francs du président algérien Boumédiène, qui se serait transformée en aide régulière.
Selon les documents consultés par L’Express, le PSU et d’autres groupes politiques de gauche auraient bénéficié de la générosité financière des autorités algériennes. Ces révélations éclairent une période où l’aide extérieure était cruciale pour les partis français manquant de ressources internes.