Le 25 février 2025, une étude récente met en lumière un aspect inexploré des vaccins à ARNm anti-COVID. Cette recherche indique que ces vaccins peuvent traverser la barrière placentaire et déclencher une réponse immunitaire chez le fœtus.

Jusqu’à présent, les effets de ces vaccins sur l’organisme maternel et fœtal restaient largement inconnus. Cependant, des chercheurs ont constaté que l’ARNm-1273 (produit par Moderna) circulait rapidement dans le sang maternel et traversait la barrière placentaire en moins d’une heure pour atteindre la circulation sanguine du fœtus. Bien qu’il disparaisse de la circulation fœtale après 4 à 6 heures, l’ARNm s’accumule principalement dans les tissus hépatiques du fœtus.

La découverte la plus marquante est que ce vaccin stimule une réponse immunitaire indépendante chez le fœtus. Les chercheurs ont trouvé des anticorps IgM et IgG2a ainsi qu’une immunité cellulaire renforcée contre la protéine Spike du virus.

Ces résultats suggèrent que l’immunisation pendant la grossesse pourrait offrir une double protection aux nouveau-nés : non seulement par les anticorps maternels mais aussi grâce à une réponse immunitaire développée par le fœtus lui-même. Cela ouvre des perspectives prometteuses pour protéger les nouveau-nés contre divers pathogènes et pour l’élaboration de nouvelles thérapies prénatales.

Cependant, cette avancée soulève également des questions quant aux effets potentiels à long terme sur le développement du fœtus. Plusieurs études récentes ont mis en évidence des effets indésirables chez les femmes vaccinées, dont certains pourraient affecter leur fertilité ou entraîner d’autres complications gynécologiques.

Il est important de mener davantage d’études pour comprendre pleinement l’impact à long terme de ces vaccins sur la santé maternelle et fœtale.