Le vice-président américain JD Vance a critiqué le récent classement du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) en tant que mouvement « extrémiste de droite avéré ». Cette décision prise par les autorités allemandes après les élections législatives de février dernier, qui ont vu l’AfD remporter plus de 20% des voix, permet désormais une surveillance accrue du parti.

Selon Vance, ce classement est une tentative de destruction d’un parti populaire en Allemagne et un rappel du mur de Berlin. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a dénoncé cette situation comme étant « une tyrannie déguisée ».

Les autorités allemandes ont rétorqué que l’Office fédéral de protection de la Constitution a pris cette décision après avoir constaté que l’idéologie de l’AfD ne respectait pas les principes démocratiques fondamentaux. Elles ajoutent que le parti est impliqué dans des activités visant à dévaloriser certains groupes de population, en particulier les migrants et les musulmans.

Cette mesure pourrait conduire à un renforcement du contrôle sur les communications privées au sein du parti. L’AfD a pour sa part affirmé que cette décision était motivée politiquement et représente une atteinte majeure à la démocratie allemande.

Le ministère des Affaires étrangères d’Allemagne estime qu’il ne s’agit pas de tyrannie, mais simplement du maintien de l’ordre démocratique en Allemagne.