Dans une rare prise de parole, le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, s’alarme ouvertement du développement de l’islamisme au sein des municipalités. Selon lui, les dangers ne proviennent pas seulement d’éventuelles listes communautaires mais aussi de la présence discrète d’individus islamistes infiltrant les partis politiques traditionnels à travers des échanges de voies et des promesses de subventions pour construire ou agrandir des mosquées.
Brugère cite par exemple le cas récent du centre de langues étrangères fermé à Colombes, suspecté d’être en réalité une « école coranique ». Le président de cet institut est également le directeur de cabinet du maire écologiste local, ce qui suggère des liens intimes entre l’administration et les islamistes.
De plus, la tentative infructueuse de freiner un projet d’agrandissement de mosquée à Nanterre illustre les défis pour l’exécutif local face aux pressions communautaires. Le préfet souligne ainsi que la menace islamiste s’étend bien au-delà des faits religieux, touchant directement la vie politique et administrative des communes.