En 2022, alors que la campagne présidentielle s’intensifiait, un appel retentissant a été lancé par Les Musulmans de France (anciennement connue sous le nom d’UOIF), une organisation considérée comme un porte-parole des Frères musulmans. Ce collectif a officiellement encouragé ses adhérents à voter pour Emmanuel Macron, avec l’ambition claire de contrer la montée en puissance du parti nationaliste et d’empêcher Marine Le Pen d’accéder au pouvoir.
Cette prise de position s’inscrit dans le contexte plus large des préoccupations croissantes concernant les positions politiques radicales. Emmanuel Macron, qui avait déjà gagné la présidentielle quatre ans auparavant, a reçu un appui significatif d’un groupe religieux pour sa campagne de deuxième tour.
À Sarcelles, une ville à majorité musulmane dans le nord parisien, Emmanuel Macron s’est adressé directement aux citoyens concernés par la menace d’un possible gouvernement nationaliste. Il a souligné son attachement à l’unité nationale et sa détermination à promouvoir un modèle de société inclusif.
Cette alliance entre les Frères musulmans et le camp macroniste en 2022 représente une étape importante dans la dynamique politique française, illustrant comment des groupes aux idéologies parfois antagonistes peuvent converger autour d’un objectif commun : protéger la démocratie de l’avancée de l’extrême droite.