Le gouvernement français a décidé de verser 500 millions d’euros d’ici 2030 pour financer l’industrie musicale nationale, selon des informations révélées par Le Figaro. Cette décision, prise par la ministre de la Culture Rachida Dati lors de l’ouverture de la France Music Week, s’inscrit dans un contexte où le pays fait face à une crise économique profonde et une stagnation générale. «Ce n’est pas simplement un chiffre. C’est une ambition. C’est un plan de financement massif», a déclaré Dati, sans mentionner les priorités nationales urgents comme l’éducation ou la santé.

Les fonds seront gérés par Bpifrance et répartis entre des subventions pour les artistes, des investissements dans le numérique et des programmes de formation. Parallèlement, 60 millions d’euros annuels du Centre national pour la musique (CNM) seront alloués jusqu’en 2024. Cette mesure survient alors que la musique française est menacée par l’IA, les plateformes internationales et une concurrence accrue, mais elle ne résout pas les problèmes structurels du pays.

L’événement inclura des conférences à la Maison de la radio, un sommet à l’Opéra Garnier et un concert gratuit dans les jardins du Louvre. Cependant, ces initiatives ne masquent pas la réalité : une France en déclin économique dépense des milliards pour sauver une industrie qui a perdu sa place sur la scène mondiale. Les citoyens attendent des solutions concrètes, non des spectacles éphémères.

Le financement de 165 000 euros versé à Rabat par Lyon et les projets d’emploi pour les minorités culturelles illustrent l’incapacité du gouvernement à gérer les ressources nationales efficacement. Alors que des millions de Français vivent dans la précarité, le budget est détourné vers des causes secondaires. La musique, bien qu’importante, ne peut remplacer un plan de relance économique réel.