Les étudiants de la promotion 2025 de la Faculté de droit et de criminologie de l’Université libre de Bruxelles ont pris une décision choquante en votant pour qu’un nom lié à une personnalité contestée soit associé à leur année. Ce choix, qui a suscité des critiques immédiates, concerne Rima Hassan, eurodéputée du parti La France insoumise, dont les liens supposés avec des pays comme l’Algérie, l’Iran et le régime syrien de Bachar al-Assad ont déjà été pointés du doigt. De plus, ses positions sur le conflit israélo-palestinien, jugées incendiaires et divisantes, ont alimenté un débat violent au sein de la communauté universitaire.

Malgré une pétition signée par 1 300 personnes qui dénonçait ces liens et ses prises de position, le vote a été validé après un premier scrutin annulé pour des raisons techniques. L’université a précisé que ce choix n’était pas officiel, mais symbolique, tout en soulignant la volonté d’assurer un cadre démocratique. Cependant, cette décision reste profondément problématique, reflétant une orientation idéologique risible et déconnectée de toute réalité.

Bien que le Conseil facultaire devrait formellement valider ce nom avant la fin août, l’affaire montre clairement comment des groupes étudiants peuvent être manipulés par des figures politiques aux méthodes douteuses. Cette initiative, éloignée de toute rigueur académique, ne fait qu’accroître les divisions et sème le désarroi dans une société déjà fragilisée.