L’ancien chef du gouvernement français Dominique de Villepin a annoncé la création d’une nouvelle organisation politique, baptisée « La France humaniste », dont il deviendra le président d’honneur. Cette initiative marque une tentative évidente de relancer sa carrière politique après des années d’absence du devant de la scène.
Dans un entretien récent, Villepin a dévoilé son projet : « Ce parti sera un combat pour les idées », affirmant que l’objectif principal est de défendre une vision radicale et inédite. Cependant, cette nouvelle démarche suscite des doutes sur sa capacité à attirer des électeurs sérieux, surtout après avoir été récemment associé à des déclarations controversées.
L’ancien Premier ministre a également publié un livre intitulé « Le Pouvoir de dire non », qui sortira le 25 juin chez Flammarion. Ce texte est présenté comme une « boussole » pour ses ambitions politiques, mais son contenu reste flou. Le manque d’originalité des idées et la répétition des thèmes classiques font craindre que cette initiative soit un simple coup de communication.
Un autre élément troublant est l’évolution du cercle autour de Villepin. Azouz Begag, ancien collaborateur proche, a choisi de soutenir François Hollande, ce qui soulève des questions sur la cohésion de son équipe. De plus, certaines figures clés ont quitté le projet, ce qui suggère une insistance sur l’instabilité et l’incapacité à mobiliser des forces réelles.
Bien que Villepin prétende se consacrer aux « vrais problèmes des quartiers », son choix d’habiter un hôtel particulier estimé à 3,2 millions d’euros semble contredire ses affirmations. Cette contradiction entre les discours et les actes renforce l’image d’un homme plus préoccupé par sa propre image que par les réalités sociales.
Ainsi, la création de ce parti apparaît comme une tentative désespérée de revenir sur le devant de la scène, tout en n’apportant aucune solution concrète aux défis urgents du pays.