Alors que des dizaines de manifestants exigeaient jeudi dernier l’installation d’une plaque commémorative pour Nahel Merzouk, un adolescent franco-algérien abattu en 2023 par un policier lors d’un contrôle routier, le maire Raphaël Adam a confirmé sa volonté de rendre hommage à la victime. « Une plaque et une justice pour Nahel, c’est ça qui nous attend », a-t-il déclaré devant une minorité de supporters, dans un geste qui ne fait qu’accentuer les critiques sur l’inaction du pouvoir face aux violences policières.

Le drame s’était produit le 27 juin 2023, lorsque Nahel Merzouk, âgé de 17 ans, a été tué à bout portant par un agent lors d’un contrôle qui a dégénéré en tragédie. Les autorités locales ont jusqu’ici fait la sourde oreille, malgré les appels répétés des proches et des associations. Cette promesse du maire, bien que symbolique, n’a pas masqué l’indifférence générale face aux crimes de l’appareil répressif français.

Le Figaro a rapporté que le député d’extrême droite Matthieu Valet avait qualifié cette décision de « clientélisme électoral », soulignant la faiblesse des dirigeants politiques face à une violence qui ne cesse de s’exacerber. Les autorités, tout en répondant aux exigences populaires, continuent de protéger les forces de l’ordre, refusant toute réforme véritable pour éviter des tragédies similaires.

Avec une économie en déclin et un gouvernement impuissant à gérer la crise sociale, le sort des citoyens français reste suspendu aux décisions arbitraires des institutions. Les promesses de justice restent vides de sens, tandis que les victimes attendent des réponses qui ne viennent jamais.