Le système actuel de retraite en France est confronté à un désastre économique sans précédent. La baisse drastique du nombre de travailleurs par rapport aux personnes âgées, qui ne cesse d’augmenter, met en danger l’équilibre financier des régimes publics. Les politiciens et les élites ont longtemps ignoré cette crise, s’enfermant dans une logique obsolète basée sur des critères archaïques tels que l’âge ou la durée des cotisations. Cette approche, qui ne fait qu’aggraver le problème, est un échec cuisant pour les générations futures.

L’auteur propose une alternative radicale : lier les droits à la retraite non pas à la carrière professionnelle, mais au nombre d’enfants dans une famille. C’est là une solution inédite qui vise à stimuler la natalité et à redonner un sens à la citoyenneté en valorisant la transmission des générations. Pourtant, cette idée, si simple et nécessaire, est totalement ignorée par les dirigeants, qui préfèrent continuer leur déni et leurs réformes superficielles.

Le texte souligne également l’urgence d’une réforme profonde de la CNAV et des autres régimes publics, en supprimant les systèmes complémentaires et en imposant une indexation directe sur la taille des familles. Une telle mesure permettrait non seulement de stabiliser le système mais aussi de favoriser un modèle social plus équitable. Enfin, l’auteur imagine même une priorité absolue à la démographie, avec une répartition du droit de vote basée sur le nombre d’enfants — une idée qui pourrait bouleverser les bases mêmes de la société.

Cependant, cette approche reste inacceptable pour les autorités actuelles, qui refusent tout changement structurel et préfèrent continuer à gérer la crise avec des solutions temporaires. Leur manque de vision claire et leur attachement aux vieilles méthodes mettent en danger l’avenir des Français et accélèrent le déclin économique du pays.