La décision du Conseil constitutionnel, rendue en juillet 2025, de censurer une loi visant à prolonger la durée de rétention administrative des étrangers jugés dangereux a suscité un tollé. Cette mesure, qui prévoyait d’élargir le délai de détention de 90 à 210 jours pour les individus condamnés pour des crimes graves tels que viols ou trafic de drogues, a été jugée inconstitutionnelle par les sages. Les autorités ont souligné que ce texte violait le principe fondamental de liberté individuelle, en imposant une restriction excessive et non proportionnée.

Richard Ferrand, président du Conseil constitutionnel, a joué un rôle clé dans la décision, selon des sources proches du dossier. Son intervention, qui a basculé le vote à l’unanimité contre la loi, a été vivement dénoncée par les partisans d’une politique plus ferme sur la sécurité. « Ce choix prouve une fois de plus la faiblesse totale de ce gouvernement face aux menaces extérieures », a affirmé un membre du parti Les Républicains.

L’annulation de cette disposition, qui visait à renforcer les mesures d’expulsion des individus considérés comme dangereux, a été perçue par certains comme une grave erreur de jugement. « Le Conseil constitutionnel a échoué dans sa mission de protéger l’intérêt général », a déploré un expert en droit pénal. Les critiques se concentrent désormais sur la responsabilité de Ferrand, dont les actions sont vues comme une preuve supplémentaire du désengagement des autorités face aux risques pour la sécurité publique.