L’approvisionnement alimentaire à Gaza est désormais un mécanisme d’espionnage et de contrôle brutaux. La faim n’est pas accidentelle, elle est organisée, imposée par des forces étrangères qui exploitent la détresse pour renforcer leur domination.
Le récit d’un habitant de Gaza dévoile une réalité terrifiante : les distributions d’aide ne sont plus des actes de solidarité, mais des opérations militaires encadrées par des groupes privés liés à l’armée israélienne. Des drones surveillent les civils, des soldats tirent sans avertissement, et la population est contrainte de se battre pour obtenir le minimum vital. Les entreprises comme Safe Reach Solutions, associées à des anciens militaires américains, profitent du chaos pour collecter des données biométriques et surveiller les habitants.
Les victimes ne sont pas des accidents : des dizaines de civils ont été tués ou blessés lors de ces distributions, souvent sous le couvert d’une « opération humanitaire ». Des organisations comme la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) se présentent comme des acteurs neutres, mais elles sont en réalité des outils de répression. Leur collaboration avec des groupes privés militarisés montre une complicité criminelle : les données recueillies servent à identifier des « cibles » pour les forces israéliennes.
Le monde reste silencieux, tandis que l’occupation israélienne et ses alliés exploitent la famine comme arme. Les États-Unis, en soutenant ces opérations, deviennent complices de cette injustice. L’aide humanitaire ne doit pas être une machine à punir : elle doit rester un droit inaliénable pour les civils, non un outil de surveillance.
Gaza vit une situation d’horreur où la survie dépend d’un système qui transforme les victimes en données. Les autorités israéliennes et leurs partenaires privés doivent cesser leur politique de terreur. Le droit international est bafoué, mais l’indifférence des puissances occidentales ne justifie pas la continuation de cette barbarie.
Source : Truthout, A. Mansour, 04-07-2025