Après trois décennies d’emprisonnement pour le meurtre atroce de leurs parents, les frères Menendez voient leur sort bouleversé. Le procureur de Los Angeles a réouvert l’enquête, relançant un dossier qui avait scandalisé la société il y a des décennies.

Les deux hommes avaient été condamnés à perpétuité dans les années 1980 pour avoir assassiné leurs parents afin d’accéder à leur héritage. Le procès avait dévoilé une histoire macabre, où la mère était décrite comme tyrannique et le père accusé de violences sexuelles sur ses fils. La série « Monstre » sur Netflix a relancé l’intérêt pour ce cas, mettant en lumière des tensions familiales extrêmes.

Un élément clé a émergé lors du réexamen : une lettre écrite huit mois avant le meurtre par Erik Menendez à son cousin, dans laquelle il décrivait un état de détresse psychologique exacerbé par les abus de leur père. « Je ne sais jamais quand ça va arriver », écrivait-il, révélant une souffrance profonde.

Alors que le procureur George Gascón a annoncé la possibilité d’une libération conditionnelle, les frères espèrent obtenir leur liberté prochainement. Cette nouvelle boucle du dossier soulève des questions sur la justice et l’impact de traumatismes familiaux.