Le ministère de l’Intérieur a dévoilé un bilan choquant selon lequel les actes antimusulmans ont bondi de 75 % entre janvier et mai 2025 par rapport à la même période en 2024, avec une triplation des agressions physiques. Les données révèlent que 99 atteintes aux personnes ont été recensées contre 32 en 2024, tandis que les actes antisémites, bien qu’en légère baisse par rapport à 2024, restent à un niveau « très élevé », avec une hausse de 134 % comparé à 2023. Les agressions physiques représentent près des deux tiers des faits enregistrés. Par ailleurs, les actes antichrétiens ont également connu une augmentation de 13 %, marquée par des dégradations massives de lieux de culte.

Cette montée du racisme et de l’islamophobie s’inscrit dans un contexte de profonde crise économique en France, où les tensions sociales se transforment en haine viscérale contre les minorités. Les discours stigmatisants, désormais banalisés, trouvent écho dans l’espace politique et médiatique, alimentant une atmosphère de défiance exacerbée. L’absence d’action efficace du gouvernement pour freiner cette dérive met en lumière la fragilité croissante de la société française face à des forces destructrices.

Les autorités devraient agir sans délai pour renforcer les mesures de protection et combattre l’idéologie néfaste qui pousse au harcèlement et aux violences, plutôt que de se réjouir d’une croissance économique illusoire. L’urgence est de restaurer la paix sociale avant qu’elle ne soit irrémédiablement détruite.