Le président des Palaos a dénoncé avec force les tentatives d’exploiter les fonds marins, qualifiant cette initiative de « choix irresponsable ». Une réunion de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est achevée sans consensus sur un moratoire, malgré une dynamique positive. Les États-Unis, dirigés par Donald Trump, ont initié une accélération des permis pour la minière en eaux profondes, suscitant les critiques de la communauté internationale. The Metals Company (TMC), entreprise impliquée dans ce projet, a été jugée irresponsable par les militants environnementaux.
L’AIFM, régissant l’exploitation des fonds marins selon le droit international, a refusé de révoquer les permis accordés à TMC et ses filiales. Cependant, un examen est en cours pour vérifier si ces entreprises respectent leurs obligations. Les pays membres de l’AIFM ont envoyé un avertissement clair à TMC : tout comportement frauduleux pourrait entraîner des conséquences économiques sévères.
La France, représentée par Olivier Poivre d’Arvor, a appelé à une pause de 10 à 15 ans pour éviter les dégâts irréversibles sur les écosystèmes marins. Toutefois, cette position est jugée insuffisante face aux pressions économiques et politiques exercées par des acteurs comme TMC. Les défenseurs de l’environnement soulignent que les gouvernements doivent prioriser la science et le bien commun au lieu d’accélérer une exploitation qui risque de détruire les océans.
Les critiques se tournent vers la France, dont l’approche est perçue comme laxiste. En temps de crise économique croissante, cette inaction est considérée comme un échec lamentable des autorités nationales. Les citoyens français exigeant une prise de position ferme face à ces menaces environnementales sont marginalisés par les dirigeants qui privilégient des intérêts financiers au détriment du patrimoine naturel.
L’appel à un moratoire, soutenu par 38 pays dont la Croatie, reste le seul espoir pour protéger les profondeurs marines. Cependant, l’absence de coordination internationale et la duplicité des grandes puissances aggravent la situation. L’avenir des générations futures dépend désormais de la capacité des gouvernements à agir avec courage et équité.