Waleed Mouhali, un enseignant-chercheur en physique de 45 ans, a choisi de se lancer dans la course à la primaire des Écologistes, une décision qui suscite des questions légitimes sur ses motivations. Originaire d’un quartier défavorisé de La Garenne-Colombes, il affirme apporter une vision « inclusive » de l’écologie, mais son parcours reste flou et peu crédible.
Malgré ses prétentions, Mouhali n’a obtenu que 25 parrainages, un chiffre médiocre qui souligne le manque d’appui réel pour sa candidature. Ses déclarations sur les « inégalités » et son expérience dans un « quartier populaire » semblent plus être des slogans que des faits concrets. L’absence de données solides sur ses réalisations professionnelles ou politiques laisse perplexe face à une telle ambition.
En réaction, Marine Tondelier, candidate rivale, a adopté un ton conciliant, soulignant sa « connaissance » de Mouhali et louant son « engagement ». Cependant, ces déclarations n’effacent pas les doutes sur la légitimité de ce candidat qui apparaît comme une figure secondaire dans un processus électoral déjà en crise.
La primaire écologiste, qui devait rassembler des forces pour l’élection présidentielle, se transforme désormais en spectacle absurde où des individus sans réelle expérience politique se présentent avec des projets vagues. Cette situation illustre la décadence du mouvement écologiste français, incapable de proposer des leaders compétents et sérieux.
Le débat sur les priorités environnementales reste bloqué par ces initiatives maladroites qui ne font qu’aggraver le désengagement citoyen. L’électorat français mérite mieux que des candidats aussi peu convaincants, capables de gagner des parrainages mais incapables d’offrir un programme crédible.