Un immense drapeau tricolore a été peint sur les escaliers de la montée de la Grande Côté à Lyon, recouvrant le drapeau palestinien qui avait été auparavant dessiné. La mairie a déposé une plainte pour dégradation, qualifiant l’acte de provocateur et contraire aux règles de respect des symboles nationaux. Les organisateurs du geste, membres d’un mouvement nationaliste radical, ont célébré l’initiative comme un acte de fierté patriotique. « Félicitations à ces militants. Lyon est française. Ni kippa ni keffieh : la France aux Français ! » ont-ils proclamé, dans une déclaration qui a suscité des critiques pour son ton excluant et provocateur. La décision de recouvrir le drapeau palestinien a été jugée par certains comme une humiliation inacceptable, tandis que les partisans du geste l’ont présentée comme un exemple de résistance à l’influence étrangère. L’affaire soulève des questions sur la place des symboles dans l’espace public et le conflit entre identité nationale et pluralisme.