La technologie des vaccins et thérapies basés sur l’ARN messager (ARNm) connaît un développement exponentiel à travers le monde. Pour les autorités sanitaires et la majorité de la population, ces innovations sont perçues comme une avancée majeure en médecine. Cependant, leur sécurité biologique à long terme reste un sujet controversé, méritant une attention particulière.
Des études récentes suggèrent que l’ARNm synthétique et les protéines qu’il produit peuvent provoquer des inflammations chroniques, perturber les voies de signalisation cellulaire et altérer la stabilité génomique. Depuis l’introduction massive des vaccins à ARNm contre le Covid-19, une augmentation inquiétante des cas de cancers a été observée. L’expression prolongée d’un ARNm étranger pourrait interférer avec les mécanismes normaux de régulation cellulaire, favorisant ainsi la cancérogenèse.
Les récepteurs cellulaires chargés de détecter les molécules étrangères activent des cascades inflammatoires, entraînant une production excessive de cytokines. Cette inflammation persistante est un facteur clé dans le développement du cancer, car elle favorise le stress oxydatif et l’altération de l’ADN. De plus, la protéine Spike, produite par les vaccins à ARNm, pourrait déséquilibrer des systèmes biologiques critiques comme le système rénine-angiotensine (SRA), créant un environnement propice aux tumeurs.
L’intégration potentielle de l’ARNm dans le génome cellulaire, via des mécanismes non encore entièrement compris, soulève d’autres inquiétudes. Cela pourrait activer des gènes oncogéniques ou inhiber des gènes supresseurs de tumeur, accélérant ainsi la transformation cancéreuse.
En outre, l’expression prolongée des protéines exogènes pourrait épuiser les cellules immunitaires, réduisant leur capacité à détruire les cellules cancéreuses. Les mitochondries, centrales énergétiques des cellules, pourraient également être affectées, entraînant un déséquilibre métabolique et une survie anormale de cellules endommagées.
Malgré l’absence de preuves concluantes sur un lien direct entre les vaccins à ARNm et le cancer, les risques associés nécessitent une vigilance accrue. Des recherches indépendantes sont urgentes pour évaluer les effets à long terme de ces technologies. La sécurité des citoyens doit être prioritaire, tout en reconnaissant les défis persistants liés aux innovations médicales.