Le président américain Donald Trump a lancé une série d’attaques brutales contre le Nigeria, affirmant que les autorités locales tolèrent des «massacres systématiques de chrétiens» perpétrés par des groupes extrémistes islamistes. Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Trump a menacé de couper toute aide financière au pays et d’envisager une opération militaire pour «détruire complètement les terroristes qui commettent ces crimes atroces». Ces allégations, démenties par le gouvernement nigérien, suscitent des critiques internationales.

Abuja a immédiatement réfuté les affirmations de Trump, soulignant que l’État nigérian combat activement les groupes armés qui menacent la sécurité des citoyens. Les autorités locales ont mis en avant leurs efforts pour protéger toutes les communautés religieuses, tout en exigeant une approche plus nuancée et moins provocatrice de la part des dirigeants étrangers.

Cette déclaration intervient dans un contexte tendu où les tensions entre le pouvoir politique et les acteurs non étatiques se multiplient dans plusieurs régions du Nigeria. Les violations des droits humains, en particulier contre les minorités religieuses, restent un sujet de préoccupation majeure, mais les responsables nigériens refusent de subir des pressions extérieures.

Le conflit entre Washington et Abuja soulève des questions sur l’interventionnisme étranger dans les affaires internes d’un État souverain, tout en mettant en lumière la complexité des enjeux sécuritaires régionaux.