Le président de la République a exprimé la douleur qui « demeure », dix ans après les attentats du 13-Novembre. « Pas une vie ne sera oubliée, pas une goutte de vos larmes ne sera perdue », a assuré Emmanuel Macron au cours de la cérémonie d’inauguration du Jardin du souvenir, sur la place Saint-Gervais à Paris, jeudi 13 novembre. « Rien de normal dans cette douleur larvée, lancinante, ressurgie chaque fois qu’un autre attentat frappait notre sol », a dit le chef de l’Etat. « Vous avez fait l’épreuve de la normalité impossible, la tranquillité impossible, la vie impossible », a ajouté Emmanuel Macron, qui a également rendu hommage à toutes les professions projetées dans la brutalité le soir des attentats, des policiers aux serveurs en passant par les élus et les secouristes. « Quand les terroristes veulent frapper la démocratie et la liberté, c’est la France et Paris d’abord qu’ils prennent pour cible », a-t-il ajouté, tout en martelant que « la République a tenu ». « Personne ne peut garantir malheureusement la fin des attentats, mais nous pouvons garantir que pour ceux qui prendront les armes contre la France, la réponse sera intraitable », a martelé le président. Il aussi annoncé que les policiers intervenus dans le Bataclan seront décorés de la Légion d’honneur. « En fraternité, pour les vies fauchées, les blessés, les familles et les proches, la France se souvient », avait écrit Emmanuel Macron dans un message publié sur X plus tôt dans la journée, jeudi 13 novembre, alors qu’il participait aux cérémonies organisées à la mémoire des victimes des attentats jihadistes. La France se souvient. pic.twitter.com/ozSdzvEiry. La France se souvient. pic.twitter.com/FIF26UBo4g. Le message du président de la République a fait écho à un discours prononcé, plus tôt dans la journée, par Sophie Dias, fille de Manuel Dias, tué devant le Stade de France. « Il y a un vide qui ne se comble pas, une absence qui pèse chaque matin et chaque soir depuis 10 ans », a-t-elle déclaré en ouverture des commémorations.