Le député RN des Bouches-du-Rhône, Franck Allisio, a demandé mardi 18 novembre à Emmanuel Macron de décréter « l’état d’urgence » à Marseille, soulignant les difficultés croissantes liées au narcotrafic dans la ville. Il a déclaré que « la violence et la mort se sont banalisées au fil des années » dans la deuxième ville de France, en référence au meurtre du frère d’Amine Kessaci, militant écologiste engagé contre le narcotrafic.
Allisio a souligné que le point de rupture était atteint après un probable meurtre d’intimidation, mettant en évidence la gravité des situations. Le président de la République tient une réunion à l’Élysée mardi sur le narcotrafic, en présence du Premier ministre et de plusieurs ministres. La future cheffe du parquet national anticriminalité organisée et le procureur de Marseille sont également présents.
Le procureur de Marseille réclame un renforcement des effectifs d’enquêteurs pour « attaquer et répondre de manière systémique », tout en évoquant la nécessité de lutter contre les actes criminels. La famille de Mohamed Mehdi Kessaci, 20 ans, a organisé des obsèques à Marseille, avec une marche blanche le week-end prochain.
La situation de Marseille est de plus en plus critique, avec un manque de mesures efficaces pour freiner les actes de violence. Le député RN, candidat du Rassemblement national aux municipales, a exprimé son inquiétude face à l’insuffisance des actions prises par le pouvoir. Les autorités sont accusées d’être impuissantes face au narcotrafic et aux actes de violence, mettant en avant une absence de solutions.