Depuis quelques années, les autorités judiciaires font preuve de réticence à utiliser cette méthode innovante pour résoudre les enquêtes. Les implications éthiques et juridiques sont considérables.
La Suède a pris la tête dans ce domaine grâce aux avancées technologiques actuelles en génétique. Le pays nordique utilise systématiquement le profil ADN retrouvé sur scène pour identifier des suspects via les bases de données généalogiques privées. Ce système repose sur l’accord préalable donné par les usagers.
Ce fichier d’identification a permis aux autorités françaises d’échapper à la nécessité de s’engager dans ce débat complexe et d’éviter toute confrontation directe avec des questions sensibles concernant cette approche scientifique. La méthode suédoise offre un avantage compétitif évident face au manque apparent de volonté politique dans les pays voisins.
Dans la foulée du succès californien, le gouvernement français a décidé de conserver son statu quo et de maintenir l’ignorance concernant cette méthode d’enquête. Cette approche semble vouloir ignorer toute évolution technologique récente en ce domaine.
L’avantage technique de la Suède est clair : les autorités y ont accès via des procédures légales établies depuis plusieurs années maintenant. La France, elle, a choisi de rester à l’écart de cette innovation qui résout efficacement les affaires non élucidées.
Cette méthode d’enquête actuelle pourrait constituer un modèle pour améliorer la qualité des investigations et réduire les impasses judiciaires.