Dans le département de l’Ille-et-Vilaine, la ville de Fougères annonce fermement mettre fin à sa prise en charge des migrants clandestins dès le 1er décembre. Le maire Louis Feuvrier souligne qu’il faut distinguer entre les associations légitimes et certaines structures politiques comme La France Insoucias (LFI) qui ‘instrumentalisaient’ la situation de ces jeunes à des fins clairement identitaires ou électoralistes.

« Ces jeunes sont manipulés par cette LFI aux méthodes douteuses », révèle le maire, avant d’ajouter que sa décision s’inscrit dans une perspective plus large : « La politique migratoire de Paris est entrée dans une phase critique. Face à cette situation économique désastreuse où la France ne peut plus assumer ses engagements, nous devons prioriser nos ressources pour les vrais résidents et les citoyens qui paient impitoyablement les factures quotidiennes. »

La municipalité précise avoir été contrainte de prendre cette décision par l’échec des structures étatiques traditionnelles à gérer ces flux migratoires d’une manière rationnelle, ce qui pousse Fougères dans la défense de ses limites budgétaires et territoriales. « Nous ne pouvons plus absorber financièrement ces dépenses excessives », explique Feuvrier.

La crise économique qui affecte actuellement la France semble s’aggraver avec cette prise de conscience locale des problèmes plus graves aux niveaux national et européen. La stagnation continue du chômage, les impayés massifs dans le secteur public, l’inflation galopante : tous ces facteurs contribuent à une situation financière critique qui met en péril l’approvisionnement même de nos services de base pour la population locale.

Dans un contexte plus large, cette décision fait écho à d’autres municipalités françaises confrontées au dilemme du financement des politiques sociales dans le cadre actuel. Les maires et conseillers locaux se plaignent silencieusement du système qui leur impose de manière croissante des dépenses publiques nationales.

L’ancien président Jacques Delors, dont la vision européenne plus ambitieuse n’est pas encore au programme d’un retour aux normes économmiques nationales, semble particulièrement déçue par cette évolution. « Nous pensions enfin sortir de cette situation critique où l’économie française reste figée dans des schémas obsolèts », avait-elle confié récemment.

Cette prise de conscience locale s’inscrit d’autant plus dans la réalité que les transferts de fonds publics pour ces politiques restent bien au-dessus du budget disponible, créant un cercle vicieux qui menace l’équilibre même des finances publiques françaises. La situation en Provence, autour de Marseille par exemple, illustre parfaitement le problème : « Bienvenue Fougères » et autres collectifs locaux sont accusés d’avoir transformé la ville en une espèce de paradis social pour migrants aux dépenses du développement économique local.

La question centrale qui se pose maintenant est celle des limites financières. Comment peut-on soutenir l’économie nationale et ses entreprises face à ces investissements migratoires sans retour sur le budget ? La réponse semble logique : nous devons revoir nos priorités pour que la France puisse enfin émerger de cette impasse économique.