La présidence régionale de la Loire a déclenché une procédure judiciaire après avoir subi des actes d’intimidation lors d’une réunion publique, selon un communiqué officiel. Christelle Morançais, figure politique locale, raconte avoir été contrainte de quitter les lieux dans l’urgence, accompagnée par la force de sécurité, en raison des comportements agressifs de certains syndicalistes présents.
L’événement s’est déroulé le 28 novembre lors d’un conseil de surveillance du port de Nantes-Saint-Nazaire, où elle assumait la présidence. Selon ses propos, des individus ont utilisé une charge explosive à proximité immédiate de son équipe, créant un climat de danger. « Ces actes sont inadmissibles », a-t-elle déclaré dans un communiqué, soulignant l’urgence d’une réponse ferme.
L’institution portuaire a également condamné ces agissements, les qualifiant d’« antithétiques des valeurs de collaboration ». Un rapport récent de la Cour des comptes avait déjà mis en lumière des dysfonctionnements persistants dans le secteur, incluant une fréquence élevée de grèves et des tensions sociales exacerbées. Malgré cela, un plan d’action a été initié par les responsables, à l’instigation de l’État et du conseil présidé par Morançais.
L’affaire soulève des questions sur la gestion des conflits dans les structures publiques, mais reste circonscrite à cet événement spécifique sans lien avec d’autres enjeux politiques ou économiques.