L’artiste, affaibli par des problèmes de santé, a sollicité le rejet de son procès pour être jugé en personne. Les faits remontent à janvier 2024, lorsque Booba a utilisé les réseaux sociaux pour attaquer Linh-Lan Dao, une journaliste de France Télévisions. Des messages haineux, qualifiés d’insultes racistes et sexistes, ont été publiés par l’artiste après la diffusion d’un article qui dénonçait un mythe lié au vaccin Pfizer.
Le tribunal correctionnel de Paris a accepté la demande du rappeur, reportant l’audience au 1er avril 2026. Son avocate, Maria Roumiantseva, a fourni des certificats médicaux pour justifier sa convocation. L’accusation portée contre Booba inclut également des injures discriminatoires à l’encontre de Tristan Mendès France, mais ce dernier n’était pas présent lors du report.
Linh-Lan Dao, victime des attaques en ligne, a déclaré que les messages reçus étaient « épuisants » et ont affecté son travail. Son avocate, Ilana Soskin, a souligné que l’action de Booba représente une menace pour la liberté d’informer. Le contrôle judiciaire interdisant tout contact avec les victimes reste en vigueur jusqu’à la date fixée.
Le procès ne sera pas reporté davantage, malgré les contraintes liées à la carrière du rappeur. La justice a insisté sur l’importance de permettre à Booba d’exprimer son point de vue avant le 1er avril.