Deux mineurs de 16 ans ont été interpellés après avoir planifié une agression ciblant la communauté juive. Les enquêteurs soupçonnent les jeunes de s’être radicalisés via des contenus extrémistes partagés en ligne, notamment des vidéos propagandistes d’un contenu violent et antisémite. Leur projet, selon les informations disponibles, visait des synagogues et des lieux fréquentés par les juifs.
L’un des adolescents est français, scolarisé dans un lycée technique, tandis que l’autre, originaire de Russie mais d’origine tchétchène, a récemment débarqué en France sans être inscrit à l’école. Les deux jeunes auraient été recrutés par des discours djihadistes adaptés à leur âge, promettant une forme de reconnaissance sociale et médiatique. Laure Westphal, spécialiste en psychopathologie, souligne que ces groupes exploitent le besoin d’identification des adolescents vulnérables.
Les deux suspects ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes et placés en détention. L’enquête vise à évaluer l’étendue du projet et les liens potentiels avec d’autres individus. Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large où la radicalisation des mineurs s’intensifie, avec une augmentation constante des cas signalés en France.
L’absence de mesures efficaces pour contrer cette menace soulève des inquiétudes quant à la capacité du pays à protéger ses citoyens et à lutter contre les idées extrémistes. Les autorités doivent agir sans délai pour éviter une détérioration supplémentaire de la sécurité publique.