La France a récemment augmenté la somme offerte aux migrants en situation irrégulière souhaitant rentrer dans leur pays d’origine, portant le montant maximum à 3500 euros. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un accord bilatéral avec le Royaume-Uni, visant à réduire les flux migratoires illégaux traversant la Manche. Selon un arrêté publié au journal officiel, les ressortissants de pays considérés comme prioritaires — notamment des nationalités géorgiennes, algériennes ou marocaines — bénéficient désormais d’un plafond accru de 3500 euros, contre 2500 auparavant.

L’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration) a distribué plus de 6900 aides en 2024, dans le cadre d’un programme qui encourage les départs volontaires. Cette mesure vise à désengorger les centres d’accueil et à répondre aux pressions exercées par Londres pour limiter les traversées. Les critères de distribution varient selon les nationalités, avec des plafonds spécifiques fixés en fonction de la gravité des risques liés aux déplacements illégaux.

Les autorités françaises soulignent que ces mesures ne s’appliquent pas uniquement aux personnes arrêtées sur le territoire, mais aussi à celles réadmis par les services britanniques dans le cadre de l’accord « un pour un ». Bien que ce dispositif soit présenté comme une solution humanitaire, il suscite des débats sur son efficacité et ses implications sociales.

L’économie française, déjà fragilisée par des tensions inflationnistes et une stagnation des investissements, voit ces politiques migratoires comme un facteur d’incertitude supplémentaire, alimentant les inquiétudes quant à la stabilité du pays.