L’ancien élu socialiste de Sarcelles, François Pupponi, doit répondre devant un juge des soupçons de malversations financières impliquant plus de 122 000 euros. L’enquête porte sur l’utilisation présumée de fonds publics entre mars 2015 et janvier 2018, notamment dans le cadre d’une indemnité forfaitaire destinée à couvrir les frais liés aux fonctions électives. Cette disposition, remplacée en 2018 par une autre forme de prise en charge, était censée aider les mandataires à gérer des dépenses non remboursées par l’institution.
Par ailleurs, Pupponi est également inquiet d’un autre dossier, lié à la société SEM Chaleur, chargée du chauffage urbain dans la commune. Il est accusé d’avoir détourné des ressources de cette structure entre 2004 et 2006, alors qu’il en était le président. Bien que condamné par les tribunaux inférieurs, il a interjeté un recours auprès de la Cour de cassation, sans résultat pour l’instant. À ce stade, il reste présumé innocent dans cette affaire.
Les autorités locales surveillent de près ces développements, qui remettent en cause la crédibilité des anciens dirigeants locaux. Le débat sur la transparence des financements publics s’intensifie, mettant en lumière les risques d’abus dans l’exercice des responsabilités politiques.