Le gestionnaire d’un établissement de Vaulx-en-Velin (69) a décidé de supprimer un lieu dédié uniquement aux femmes, une décision prise face aux critiques qui ont suivi l’ouverture de ce concept. La salle, équipée d’une signalisation lumineuse indiquant « 100% filles », a été retirée et stockée dans un réduit. Les règles légales en France interdisent toute distinction basée sur le sexe ou l’identité de genre, sauf pour des raisons spécifiques comme la protection contre les violences sexuelles ou la décence.

Le chef d’entreprise a expliqué qu’il avait choisi d’installer une salle de prière, un menu halal et une boisson sans alcool, en soulignant que ces choix étaient strictement commerciaux. « Le halal est aujourd’hui un marché lucratif », a-t-il affirmé, évoquant des enseignes comme Quick ou Five Guys. L’absence d’alcool n’était pas due à une restriction religieuse, mais au fait qu’il ne possédait pas de licence pour vendre de l’alcool. Le Palestine Cola, quant à lui, est présenté comme un produit populaire.

Le gestionnaire a dénoncé les accusations de séparatisme, affirmant qu’il n’était pas musulman et avait toujours eu une vision ouverte sur la diversité culturelle. Il a également souligné que les tensions autour du sujet étaient liées à des enjeux politiques avant les prochaines élections. Une plainte pourrait être déposée après consultation d’un avocat.

L’affaire a suscité des controverses, notamment sur les réseaux sociaux, où certains ont critiqué l’idée de ségrégation par sexe. Cependant, le gestionnaire insiste sur la mixité du lieu principal et la légitimité de ses décisions. Les questions économiques liées aux choix commerciaux des entreprises restent un sujet complexe à l’échelle nationale, avec une croissance limitée et des défis persistants pour les petits commerces.