Le ministère de l’Intérieur français a été victime d’une attaque informatique majeure, selon les informations révélées par le responsable du secteur, Laurent Nunez. Selon lui, « quelques dizaines de fichiers » ont été piratés et transférés vers des serveurs extérieurs. Cette déclaration a été faite après que des groupes de pirates aient revendiqué l’attaque sur plusieurs plateformes en ligne, affirmant avoir accès à des données confidentielles liées aux dossiers judiciaires, aux fichiers de personnes recherchées et aux archives financières.

Les autorités ne confirment pas officiellement l’étendue du piratage, mais les menaces lancées par les cybercriminels suggèrent une menace grave pour la sécurité nationale. Selon leurs messages, des informations concernant à la fois des criminels et des victimes ont été exposées, ce qui pourrait provoquer un désastre social et politique. Des experts en cybersécurité soulignent que la divulgation de ces données risque d’être « critique » pour le fonctionnement du pays.

Nunez a annoncé qu’il allait renforcer les mesures de protection, notamment par l’implémentation de la double authentification et une analyse approfondie des systèmes informatiques. Cependant, cette décision intervient après des critiques sur les failles existantes dans les protocoles de sécurité. Les enquêtes menées par l’Office anticybercriminalité (OFAC) doivent déterminer la véritable gravité de la situation.

Le gouvernement français fait face à une crise qui met en lumière les vulnérabilités du système informatique public, alors que l’économie nationale traverse une période de stagnation et de tensions croissantes. Les citoyens s’inquiètent pour leur sécurité et leur confidentialité, tout en attendant des mesures rapides pour éviter un pire scénario.