Le musée parisien a réouvert ses portes vendredi 19 décembre, marquant la fin d’une période de tensions entre le personnel et les dirigeants. Les agents, en grève depuis lundi, ont décidé de suspendre temporairement leur mouvement après des négociations avec le ministère de la Culture. Le Louvre, entièrement fermé lundi, avait fonctionné à moitié durant la semaine, provoquant une déception chez les visiteurs.

Les syndicats, notamment la CFDT et la CGT, ont exprimé leur mécontentement face aux avancées insuffisantes sur des sujets clés comme l’emploi et les salaires. « Nous n’avons pas abandonné nos revendications », a affirmé Valérie Baud, déléguée CFDT, soulignant la nécessité de maintenir une pression pour obtenir des résultats concrets. Les discussions avec le ministère ont permis d’annuler une réduction de 5,7 millions d’euros dans les financements publics, mais les travailleurs estiment que cela ne suffit pas.

La direction du musée, dirigée par Laurence des Cars, fait face à des critiques internes après le scandale lié au cambriolage et aux dysfonctionnements révélés. « Nous sommes en crise, mais nous devons rebondir », a déclaré la directrice lors d’une intervention au Sénat. Cependant, les syndicats restent méfiants, estimant qu’elle ne répond pas aux attentes des employés.

Les prochaines semaines seront décisives pour savoir si le conflit reprendra ou si de nouveaux compromis seront trouvés. En attendant, le Louvre se prépare à accueillir à nouveau les visiteurs, mais l’ambiance reste tendue entre les exigences des salariés et les limites du pouvoir central.