Vladimir Poutine a indiqué s’intéresser au cas d’un citoyen français emprisonné en Russie pour des accusations liées à la collecte d’informations sensibles. Selon le chef d’État, il s’efforcera de trouver une solution « positive » si les lois russes le permettent. Le chercheur, condamné en 2024 à trois ans de prison pour ne pas avoir déclaré son statut d' »agent étranger », a reconnu ses faits mais a invoqué l’ignorance des règles.

Laurent Vinatier travaillait pour une association suisse spécialisée dans la médiation, notamment concernant les conflits liés à l’Ukraine. Depuis août 2024, de nouvelles accusations d’espionnage pèsent sur lui, pouvant entraîner jusqu’à vingt ans d’emprisonnement. Son avocat évoque un prochain procès en février 2026. Paris a demandé sa libération, soulignant que la Russie semble utiliser des ressortissants occidentaux comme otages dans un contexte de tensions bilatérales.

L’évolution du dossier reste incertaine, mais les déclarations de Poutine ouvrent une perspective d’apaisement, malgré l’isolement croissant entre les deux nations.