Attaque au couteau dans un établissement scolaire : le SNES-FSU réagit avec consternation
Le 24 avril dernier, une tragédie a frappé la ville de Nantes lorsque des coups de couteau ont été portés à l’intérieur d’un collège-lycée, entraînant un décès et trois blessés parmi les élèves. Face à cet incident effroyable, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, a exprimé sa sidération et son inquiétude.
« Les écoles ne doivent pas devenir des lieux de violence », souligne Mme Vénétitay dans une déclaration à franceinfo. « On ne s’attend pas à se retrouver confrontés à ce genre de situation quand on entre dans un établissement scolaire. »
La représentante du SNES-FSU reconnaît l’augmentation des actes violents commis par les mineurs et appelle à une réflexion approfondie sur ces phénomènes. « Il est crucial d’équilibrer nos réponses face aux évolutions de la violence chez les jeunes », ajoute-t-elle.
Sophie Vénétitay a également rendu hommage au personnel enseignant qui a réagi avec sang-froid lors de l’attaque. Elle mentionne le besoin d’un soutien psychologique pour les étudiants et l’équipe éducative, ainsi que la nécessité d’une cellule d’écoute permanente.
Sur la question des mesures annoncées par la ministre Élisabeth Borne concernant la prévention de la violence à l’école, Mme Vénétitay exprime son scepticisme quant à leur efficacité : « Il est important que les promesses ne restent pas lettre morte et qu’elles soient concrètement appliquées. Mais il faut aller au-delà des simples annonces médiatiques. »
La secrétaire générale du SNES-FSU insiste sur l’importance de s’attaquer aux problèmes plus profonds, comme la culture du couteau et la violence dans la société en général. Elle préconise une approche multidimensionnelle pour répondre à ces défis complexes.