Question de santé mentale : la classe politique divisée après une attaque au couteau dans un lycée nantais
Vendredi 25 avril, une attaque au couteau a eu lieu dans un établissement scolaire privé de Nantes, faisant un mort et trois blessés. Les politiques réagissent rapidement face à cette tragédie, mais leurs discours divergent sur la façon d’aborder le problème.
Le procureur de la République a indiqué que l’auteur présumé était décrit comme dépressif et hospitalisé suite à une évaluation psychiatrique. De son côté, Emmanuel Macron a salué le courage des enseignants qui ont neutralisé le suspect.
François Bayrou a mis en avant « la violence endémique » chez certains jeunes et appelé à un « sursaut collectif ». Le Premier ministre a demandé une intensification de la sécurité dans les établissements scolaires, tandis que Bruno Retailleau parlait d' »ensauvagement », soulignant le besoin de restaurer l’autorité.
Marine Le Pen a exprimé sa colère et son consternation sur cette attaque. À gauche, Eric Coquerel du PCF estime qu’il ne faut pas généraliser la violence des jeunes et met en cause les jeux vidéo et réseaux sociaux.
La maire de Nantes, Johanna Rolland, s’est opposée à l’instrumentalisation politique du drame pour revenir sur un point crucial : le soutien aux familles endeuillées. Elle souligne la nécessité d’aborder les questions liées à la santé mentale des jeunes.