Affaire Saint-Aubin : un drame routier ou une affaire d’État ?

Le 5 juillet 1964, Jean-Claude Saint-Aubin, âgé de 23 ans et membre d’une famille de bijoutiers dijonnais, meurt dans des circonstances énigmatiques lors d’un accident de la route entre Dijon et Fréjus. Pour les autorités, il s’agit d’un simple incident provoqué par une vitesse excessive. Cependant, pour ses parents et son frère François, l’accident n’est qu’une couverture d’une affaire plus sombre.

Les Saint-Aubin ont initié leur propre enquête dès le décès de Jean-Claude, remettant en question les conclusions des gendarmes. Ils ont découvert plusieurs indices troublants : procès-verbaux modifiés, témoins manipulés et la présence mystérieuse d’un véhicule militaire sur place. Ces éléments incitent la famille à croire que l’incident avait une autre signification.

Pourquoi tant de secrets entourent-ils cet événement ? Selon les théories des Saint-Aubin, leur fils aurait été victime d’une erreur fataliste ou d’un meurtre déguisé en accident. L’hypothèse la plus probable est qu’il ait été confondu avec un militant de l’OAS par des agents impliqués dans une opération secrète.

Pendant plusieurs décennies, les Saint-Aubin ont poursuivi leur recherche pour connaître la vérité. Ils ont entrepris une multitude d’affaires judiciaires, mobilisant plus de 90 magistrats en cours de route. Grâce à leur ténacité exceptionnelle, ils sont parvenus à obtenir des informations qui dévoilent certains aspects du mystère.