Lors d’une interview sur franceinfo, Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar, a catégoriquement rejeté les affirmations de son ex-petite amie selon lesquelles ce dernier aurait confié avoir étranglé sa femme Delphine. « Pour l’instant, je n’accorde aucun crédit à ces déclarations », a-t-il insisté, soulignant que ces propos, rapportés par la presse, ne constituent pas un témoignage officiel et manquent de preuves concrètes.
Martin a également pointé des contradictions entre le récit de l’ex-petite amie et les éléments présentés par l’accusation depuis plus de quatre ans. Selon lui, l’idée que Cédric Jubillar aurait étouffé Delphine sans qu’elle puisse crier contraste avec d’autres témoignages sur des cris entendus lors de la disparition. « Ces informations n’ont pas changé notre défense », a-t-il affirmé, en précisant que son client reste obstinément innocent.
L’avocat a exprimé une vive indignation face à l’information selon laquelle les gendarmes auraient été informés de ces allégations depuis deux mois sans agir. « On se demande ce qu’ils comptaient en faire », a-t-il déclaré, tout en exigeant que la justice fasse son travail. Il a également souligné que l’audition officielle de l’ex-petite amie serait cruciale pour évaluer la crédibilité de ses affirmations.
Pour l’instant, Cédric Jubillar et sa défense restent résolument fermes dans leur position. « Il n’y a aucune raison de modifier notre stratégie », a conclu Martin, alors que le procès doit commencer en septembre.
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L’avocat de Cédric Jubillar dénonce les allégations de l’ex-petite amie comme des mensonges sans fondement