Le 1er mai 2025 a été marqué par des incidents graves à Paris lors du traditionnel défilé pour les droits des travailleurs. Le Parti socialiste (PS) a signalé que son stand avait subi une série d’attaques par des individus masqués, causant ainsi quatre blessures mineures parmi ses militants et élus.

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a fermement condamné ces actes de violence. Il a déclaré que l’intervention de ces groupes, connus sous le nom de « black blocs », n’aide en rien les revendications sociales. « Ces individus nuisent à toute forme de protestation pacifique et divisent le mouvement social », a-t-il ajouté.

Faure a également critiqué la présence excessive des médias sur ces incidents, soulignant que d’autres problèmes sociaux méritent une attention similaire : « Il est regrettable que les attentions se portent uniquement sur ces actes de violence alors que des situations difficiles persistent dans diverses entreprises. »

Il a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas lieu d’exclure des personnalités comme Jérôme Guedj du défilé, malgré des accusations précédentes : « Le droit à manifester est un droit fondamental pour tous les citoyens, quelles que soient leurs opinions ou leur position politique. »

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également condamné ces actes et souligné la nécessité d’un débat pacifique sur les questions sociales. Le PS a confirmé avoir déposé une plainte officielle concernant ces incidents.