Le Parquet national antiterroriste a annoncé vendredi que vingt-et-un individus, dont sept détenus et deux mineurs, sont en cours d’examen devant les juges parisiens. Ces personnes sont soupçonnées d’être impliquées dans des attaques récentes contre des établissements pénitentiaires et leurs agents.

Après une opération policière lundi dernier, ces suspects ont été identifiés comme étant responsables de ces actes coordonnés. Le Pnat a souligné qu’il n’y avait pas d’indices de terrorisme dans ces incidents mais plutôt des preuves évidentes d’une criminalité organisée à grande échelle.

Parmi les personnes interpellées figurent plusieurs détenus connus pour leurs liens avec le milieu criminel et notamment la DZ Mafia, un groupe lié au narcotrafic marseillais. Ces derniers sont accusés de participer activement dans l’organisation des attaques en désignant certaines cibles parmi les personnels et institutions pénitentiaires.

Le Parquet a indiqué que ces individus ont également recruté et financé des exécuteurs hors du système carcéral. Un des suspects, qui est détenu lui-même pour des faits non liés au terrorisme, aurait été à l’origine d’un compte Telegram nommé « DDPF » où un texte revendiquant ces attaques a été publié.

Les enquêteurs ont maintenant transmis le dossier à la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée pour une suite judiciaire. Tous les suspects sont actuellement en détention provisoire tandis que l’enquête se poursuit.