Défenseurs des droits humains exhortent l’arrestation de Netanyahou après celle de Duterte
Le 29 mars 2025, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité à l’encontre de Rodrigo Duterte, ancien président des Philippines. Il a été arrêté à son arrivée à l’aéroport international de Manille.
Cette arrestation suscite la réflexion concernant d’autres personnalités politiques accusées par la CPI, notamment Benjamin Netanyahou, actuel Premier ministre israélien. Le New York Times rapporte que le cas Duterte pourrait être un test pour l’efficacité de la justice internationale.
Trita Parsi du Quincy Institute for Responsible Statecraft et Danny Shaw de la City University of New York ont appelé à l’arrestation de Netanyahou, tout comme Min Aung Hlaing, le chef de la junte au Myanmar.
Duterte est accusé d’avoir ordonné des milliers d’exécutions extrajudiciaires pendant son mandat présidentiel de 2016 à 2022. Son initiative « guerre contre la drogue » a coûté la vie à plusieurs milliers de personnes, principalement dans les quartiers pauvres. Amnesty International considère cet arrêt comme un pas important vers la justice internationale.
Le porte-parole du gouvernement philippin, Salvador Panelo, conteste la compétence de la CPI pour ce dossier, affirmant que le pays a abandonné son statut d’État membre en 2018. Cependant, selon une copie du mandat obtenue par le New York Times, trois juges ont estimé qu’il y avait des motifs raisonnables de croire à la responsabilité de Duterte pour ces meurtres.