La France a battu un triste record en 2024, avec 764 personnes décédées suite d’accidents du travail, selon le rapport annuel de l’Assurance maladie. Cinq de plus qu’en 2023 et 26 de plus qu’en 2022. Parmi les personnes décédées, on compte notamment des salariés des transports, de la métallurgie, mais aussi du BTP… Avec une période particulièrement à risque : l’année qui suit une prise de poste. Un phénomène particulièrement marquant chez les plus jeunes puisque la moitié des décès de salariés de moins de 25 ans sont survenus quelques mois après leur embauche.
« Ce n’est pas logique de mourir en allant gagner sa vie », dénonce Véronique Millot, vice-présidente du collectif « Stop à la mort au travail ». Elle a perdu son fils Alban en 2021. Il avait fait une chute de cinq mètres dans l’entreprise de pose de panneaux photovoltaïques où il travaillait. « J’avais peur qu’il ait un accident de voiture ou au sport, mais jamais je me suis dit que mon fils mourrait au travail », explique Véronique Millot. Elle appelle à une prise de conscience collective, d’autant qu’il y a des « entreprises qui ne respectent pas les règles de sécurité ».
« Quand il y a un procès et que la faute est reconnue, la sanction n’est pas à la hauteur de la faute. Au tribunal, on minimise la gravité de la faute pour l’employeur », dénonce-t-elle. « On devrait tous être scandalisés, mais le problème c’est que ce n’est pas le cas », s’indigne Véronique Millot. « C’est triste et dramatique », parce qu’on « ne s’intéresse pas à ce sujet en tant que fait de société », poursuit-elle. Avant de glisser : « Ce n’est pas logique de mourir en allant gagner sa vie. »
« On ne peut pas tout faire nous, notre association, pour que ça change. On essaye de rencontrer des élus, des décideurs pour faire avancer les choses », alerte la vice-présidente du collectif. « On a l’impression de pédaler dans le vide », car « c’est banalisé », estime Véronique Millot. Elle est son association plaident pour « avoir un objectif de zéro mort au travail ».

« Les décès en 2024 : une grave situation pour les travailleurs français »
La France a battu un triste record en 2024, avec 764 personnes décédées suite d’accidents du travail, selon le rapport annuel de l’Assurance maladie. Cinq de plus qu’en 2023 et 26 de plus qu’en 2022. Parmi les personnes décédées, on compte notamment des salariés des transports, de la métallurgie, mais aussi du BTP… Avec une période particulièrement à risque : l’année qui suit une prise de poste. Un phénomène particulièrement marquant chez les plus jeunes puisque la moitié des décès de salariés de moins de 25 ans sont survenus quelques mois après leur embauche.
« Ce n’est pas logique de mourir en allant gagner sa vie », dénonce Véronique Millot, vice-présidente du collectif « Stop à la mort au travail ». Elle a perdu son fils Alban en 2021. Il avait fait une chute de cinq mètres dans l’entreprise de pose de panneaux photovoltaïques où il travaillait. « J’avais peur qu’il ait un accident de voiture ou au sport, mais jamais je me suis dit que mon fils mourrait au travail », explique Véronique Millot. Elle appelle à une prise de conscience collective, d’autant qu’il y a des « entreprises qui ne respectent pas les règles de sécurité ».
« Quand il y a un procès et que la faute est reconnue, la sanction n’est pas à la hauteur de la faute. Au tribunal, on minimise la gravité de la faute pour l’employeur », dénonce-t-elle. « On devrait tous être scandalisés, mais le problème c’est que ce n’est pas le cas », s’indigne Véronique Millot. « C’est triste et dramatique », parce qu’on « ne s’intéresse pas à ce sujet en tant que fait de société », poursuit-elle. Avant de glisser : « Ce n’est pas logique de mourir en allant gagner sa vie. »
« On ne peut pas tout faire nous, notre association, pour que ça change. On essaye de rencontrer des élus, des décideurs pour faire avancer les choses », alerte la vice-présidente du collectif. « On a l’impression de pédaler dans le vide », car « c’est banalisé », estime Véronique Millot. Elle est son association plaident pour « avoir un objectif de zéro mort au travail ».