En 2025, l’administration Trump a tenté de redresser les comptes commerciaux américains par une guerre tarifaire contre la Chine, croyant que cela permettrait d’améliorer le déficit commercial des États-Unis et de relancer l’industrie nationale. Cependant, cette approche s’est avérée être non seulement inefficace mais potentiellement nuisible à long terme.

En 2024, le déficit américain atteignait un niveau record de 920 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 17% par rapport à l’année précédente. Trump a donc adopté une approche protectionniste visant à réduire les importations et stimuler la production locale.

Cependant, cette stratégie est profondément erronée. La Chine, avec son énorme marché intérieur en croissance constante, dispose d’avantages significatifs sur le long terme dans l’industrie de haute technologie, qui nécessite des investissements massifs en recherche et développement.

D’autre part, la dépendance des États-Unis aux importations chinoises de minéraux critiques et de produits technologiques rend leur guerre commerciale contre Pékin dangereusement asymétrique. De plus, le coût élevé d’une réindustrialisation complète pourrait saper les bénéfices économiques américains à court terme.

En outre, l’effet des tarifs douaniers sur la dette et la monnaie américaine a été inverse de ce qui était prévu : les investisseurs ont vendu leurs obligations du Trésor américain, entraînant une hausse des rendements et une baisse du dollar. Ce phénomène rappelle la résilience russe face aux sanctions occidentales en 2022.

En résumé, l’approche de Trump a non seulement échoué à relancer l’économie américaine mais elle pourrait avoir des conséquences durables pour les industries et le pouvoir économique des États-Unis.