Intervention D’une Tierce Personne Dans La Mort Du Petit Emile Confirmée Par Des Experts

La mort du petit Emile, dont la disparition avait provoqué un tollé national lors de l’été 2023, aurait été causée par « l’intervention d’un tiers », selon le procureur Jean-Luc Blachon. Cette conclusion a été rendue après plus de soixante expertises commandées depuis près d’un an.

Des experts médico-légaux et criminels ont examiné les vestiges du petit garçon, qui étaient localisés à environ 1,7 km du hameau du Haut-Vernet. L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a effectué une multitude d’analyses pour déterminer les circonstances exactes de sa mort. Des spécialistes en hématologie, pédopsychiatrie et entomologie ont également apporté leur expertise.

Parmi les preuves découvertes se trouvent des « stigmates anatomiques » indiquant un traumatisme violent au visage, ainsi que des indices d’un possible déplacement du corps. Ces éléments ont incité les enquêteurs à explorer la possibilité d’une tierce intervention.

Les experts en écologie médico-légale ont également émis l’hypothèse que le cadavre n’était pas resté immobile dans un unique biotope pendant sa désintégration, et n’avait pas été enterré. L’étude des insectes qui se nourrissent de morts a soutenu cette théorie en suggérant qu’il avait pu être déplacé peu avant la découverte.

Parallèlement à ces enquêtes scientifiques, un pédopsychiatre a recueilli des informations sur le comportement d’Emile pour déterminer si cela aurait pu jouer un rôle dans sa disparition.

Les investigations continuent malgré l’absence de gardes à vue actuelles impliquant la famille du petit garçon. Une « cellule nationale d’enquête » reste active, analysant des millions de données de communication.