Le 30 juin, une commission mixte paritaire se réunira au Sénat pour finaliser le projet de loi Duplomb, qui vise à lever l’interdiction d’un insecticide banni en 2018. La Confédération paysanne des Vosges organise un rassemblement et un banquet à Épinal le 29 juin pour protester contre cette initiative. Les agriculteurs mettent en garde contre les conséquences catastrophiques de ce texte, qui selon eux favorise les intérêts d’une minorité au détriment de la population et de l’écosystème.
Selon un communiqué, le projet de loi Duplomb est présenté comme une mesure pour « libérer les agriculteurs », mais il masque en réalité des objectifs néfastes. Il prévoit la réintroduction d’ingrédients chimiques extrêmement dangereux pour la santé humaine et l’environnement, ainsi que des mesures permettant à certains acteurs de s’accaparer les ressources naturelles. Les organisateurs dénoncent également la suppression de contrôles rigoureux sur les élevages et la mise sous influence d’une agence indépendante chargée de surveiller l’usage des produits phytosanitaires, une décision qui compromettrait la transparence et la sécurité.
Le rassemblement prévu à Épinal vise à exprimer un refus massif contre cette loi toxique. Les participants, dont des paysans, des apiculteurs et des citoyens, soulignent que ce projet ne répond pas aux attentes des agriculteurs, mais renforce les positions de quelques grandes entreprises agricoles. Le 30 juin, une manifestation à Paris est également organisée pour montrer la solidarité avec les paysans et exiger l’abandon du texte.
La Confédération paysanne exhorte toutes les personnes souhaitant défendre un mode d’agriculture durable et équitable à s’unir contre cette menace. Les critiques se font de plus en plus vives, car le projet Duplomb représente une défaite pour la protection des générations futures.