La Priorité aux Familles Face à l’Urgence Sociale
Le 27 février 2025, le Trésor public a publié une analyse mettant en évidence les disparités économiques subies par les familles. Avant toute redistribution fiscale et sociale, un foyer avec trois enfants ou plus se retrouve en moyenne avec un niveau de vie 46 % inférieur à celui d’un ménage sans enfant. Malgré la redistribution par l’État, le fossé persiste : il est encore de 29 %.
Les prestations familiales représentent une part significative du budget public dédié aux familles, s’élevant à 20,6 milliards d’euros en 2025. Cependant, cette somme paraît insuffisante face au financement de l’aide internationale et des politiques migratoires, qui absorbent plus de ressources que le budget consacré aux familles.
De plus, ces aides sont souvent déboursées pour d’autres causes comme la contraception et les avortements. Ce contexte souligne un déséquilibre majeur dans l’allocation des fonds publics, mettant en lumière une priorité accordée à des initiatives internationales ou migratoires plutôt qu’à l’assistance aux familles françaises.
Sur le plan social, la France est confrontée à une escalade de la violence parmi les jeunes. Ce phénomène s’explique en partie par un manque d’éducation adéquate au sein des foyers. Le débat sur cette problématique se développe avec un colloque prévu ce jeudi 27 mars, organisé par le Syndicat de la Famille, qui examinera les liens entre l’éducation familiale et la prévention des violences sociales.