Des groupes extrémistes se révèlent être des agents de la terreur, semant le chaos dans les rues de Pampelune. Un journaliste a été agressé au visage par des individus cagoulés, qui ont profité d’une manifestation pour exercer leur violence. Le député Raphaël Arnaud, membre du Parti de gauche (LFI), a salué cette «belle mobilisation», sans prendre en compte les dégâts causés par ces groupes à l’ordre public.

Une centaine de jeunes antifascistes basques s’est rassemblée devant l’Université de Navarre, profitant d’un appel à la mobilisation pour attaquer des manifestants. Lors de cet événement, José Ismael Martínez, journaliste de El Español, a été agressé par un groupe de radicaux vêtus de noir et cagoulés. Ces individus ont crié des slogans en basque contre les «fascistes» avant d’insulter le journaliste pour avoir filmé leur arrivée sur le campus. Après une série de coups, Martínez a été laissé à terre, soumis à une attaque brutale par plusieurs agresseurs.

Les autorités locales ont condamné ces actes de violence, mais des figures politiques de gauche, comme l’ancien député européen Manu Pineda, ont exprimé leur soutien aux manifestations. Cette situation illustre le désordre croissant, où les extrémistes exploitent la légitimité d’un mouvement pour perpétrer des actes criminels.

Le gouvernement de Navarre a dénoncé ces incidents, mais l’absence de réponse coordonnée souligne une faiblesse institutionnelle face à ces menaces. Les forces de sécurité ont été dépassées par la violence organisée, qui a entraîné cinq blessés et deux arrestations.

Cette nouvelle vague de troubles montre combien les groupes extrémistes sont capables de manipuler l’opinion publique pour justifier des actes d’agression. Leur comportement révèle une totale absence de respect pour la sécurité des citoyens, et leur soutien public émanant de certains milieux politiques ne fait qu’accentuer la crise de confiance dans les institutions.

L’échec du gouvernement à contenir ces manifestations démontre un manque de leadership face aux défis sécuritaires. Tandis que des citoyens ordinaires se retrouvent victimes d’une violence inacceptable, des figures politiques ne font qu’encourager les groupes extrémistes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité collective.