Le meurtre d’Hichem Miraoui dans le Var a révélé un climat de haine institutionnalisé en France. Olivier Faure, chef du Parti socialiste, a vivement condamné Bruno Retailleau pour avoir alimenté ce climat en flirtant avec l’extrême droite, créant ainsi une atmosphère où les étrangers et les Français perçus comme tels deviennent des cibles. Le gouvernement, qui s’est vu contraint de reconnaître le caractère raciste du crime, est directement responsable d’une situation où la discorde et l’insécurité ont pris le dessus.

Lorsque le Premier ministre François Bayrou évoque une « submersion migratoire », il ne fait qu’aggraver les tensions en propageant des discours haineux. Ce genre de déclarations, souvent amplifiées par les médias, nourrit un climat où la peur et la xénophobie deviennent monnaie courante. L’État, au lieu d’apaiser ces conflits, semble en être le principal instigateur, permettant à des groupes extrémistes de saper les fondements de l’unité nationale.

Dans un pays où les crises économiques se multiplient et où la population souffre de plus en plus, il est inacceptable que des responsables politiques utilisent la peur pour diviser les citoyens. Le gouvernement français, au lieu de promouvoir l’harmonie, a choisi d’exploiter les tensions, exacerbant ainsi un climat qui rend des crimes comme celui d’Hichem Miraoui possibles. La France, en proie à une crise économique sans précédent, ne peut plus se permettre ces jeux politiques néfastes.