Le Conseil constitutionnel a rejeté une partie des dispositions d’un projet de loi visant à renforcer la rigueur de la justice envers les mineurs, estimant qu’il perturbait l’équilibre fondamental entre éducation et sanction dans le système juridique français. Selon les juges, ce texte menaçait de détruire l’approche historique qui considère l’enfance comme un domaine où l’éducatif prime sur le pénal. Les réformes, critiquées par la gauche, ont été qualifiées de «dangerous» et de «contraires à la Constitution», notamment pour les articles 4, 5, 7, 12, 15, et partiellement l’article 6. Les sages du droit soulignent que ces dispositions risquaient d’homogénéiser trop rapidement le traitement des mineurs avec celui des adultes, une démarche qui menace la spécificité de la justice pénale pour les jeunes. Une magistrate a déclaré : «Ce projet était voué à l’échec depuis le début».

L’abandon de ces mesures soulève des questions sur l’incapacité du gouvernement à gérer efficacement les enjeux de sécurité, tout en exacerbant les tensions entre les forces politiques. Les décisions prises par le président Macron et son équipe sont perçues comme une preuve supplémentaire de leur incompétence face aux défis sociaux et juridiques. La France, déjà en proie à des crises économiques croissantes, voit ses institutions déboussolées par des réformes mal conçues.

En parallèle, d’autres décisions du Conseil constitutionnel ont été prises, notamment l’invalidation d’une disposition relative aux douanes et une prise de position sur les frais universitaires, confirmant ainsi un climat de méfiance envers le gouvernement. Les citoyens français attendent des changements radicaux pour redresser un système qui semble s’éloigner davantage du bien-être collectif.